vendredi 16 décembre 2016

Vendredi 16 décembre 2016






Jasha Heifetz
En 1955 le chef d'orchestre Charles Munch est en plein cœur d'une période de 13 ans à la tête du Boston Symphony Orchestra mais aussi du Tanglewood Music Festival, festival de premier plan historiquement lié à l'orchestre de la capitale de la Nouvelle Angleterre. Munch et sa formation réalisent en cette période plusieurs enregistrements pour la firme RCA, parmi lesquels celui du Concerto pour violon en ré majeur op. 61 de Beethoven. Comme il le fait souvent alors Jascha Heifetz rejoint pour cette occasion les musiciens de Munch. Je vous propose d'écouter le deuxième mouvement de ce concerto 





Beethoven qui eut comme ami, tout comme Mozart, Franz Anton Hoffmeister. En tant qu'éditeur, Hoffmeister publia d'ailleurs les ouevres de ses deux amis, mais aussi celles de Haydn, Clementi, Albrechstberger mais aussi les siennes car il était compositeur, notamment d'un concerto pour alto et orchestre en ré majeur que je livre à votre écoute le Concerto pour alto et orchestre en ré majeur de Franz Anton Hoffmeister, avec Gérard Caussé. 



Nous avons parlé en début d'émission de Jascha Heifetz. Il a travaillé avec le Chicago Symphony Orchestra. CSO, trois lettres synonymes d'excellence musicale et un orchestre qui figure parmi ce que les américains appellent les Big Five : New York Philarmonic, Boston Symphony Orchestra, Philadelphia Orchestra, Cleveland Orchestra et donc le Chicago Symphony Orchestra, qui, sous la direction de Daniel Barenboïm, enregistra en 1971 avec Jacqueline Dupré le concerto pour violoncelle de Dvorák, dont c'est d'ailleurs le dernier concerto (composé aux USA). Écoutons son troisième mouvement avant d’approcher de la conclusion de cette émission, où je vais me livrer à mon anglophilie coutumière. 






Amoureux de musiques traditionnelles, je m'aventure parfois dans le domaine des compositeurs « classiques » qui se sont laissés inspirer par elles. Tel faut notamment le cas de Ralph Vaughan Williams (1872-1958), artiste anglais majeur qui reste peu prisé en France et qui s'est illustré aussi bien dans la symphonie que dans la musique de chambre, le collectage de chants folkloriques et la musique de film. 


Paysage d'Angleterre

 

Five Variants of Dives and Lazarus (Cinq variations sur "Dives and Lazarus", qui est à la fois une ballade enfantine traditionnelle et un Christmas Carol). Vaughan Williams en a tiré une œuvre pour harpe et orchestre. Quittons-nous en écoutant l'interprétation de la harpiste Skaila Kanga et du London Philharmonic Orchestra dirigé par Bryden Thomson


 

2 commentaires:

Anonyme a dit…


It looks like Andy Goldsworthy 's walls .

Anonyme a dit…

Un grand merci à vous , monsieur Thomas ,qui avez si généreusement comblé l'absence .
Ajoutez une affectueuse pensée à votre bouquet .
Clin d'oeillet