vendredi 2 mai 2008

ÉMISSION DU 2 MAI 2008


1° SCARLATTI K 211 par SCOTT ROSS
andantino en la majeur.
Une sonate charmante pimentée d’un effet mandoline.

Bientôt le festival de Melle, l’occasion pour nous d’en évoquer de grands moments

Les amis de Saint Savinien avaient eu la bonne idée d’associer au festival l’Harmonie municipale les Amis Réunis.
L’excellent clarinettiste Jean Pierre Peuvion avait travaillé avec eux l’Ebony concerto de Stravinsky. Le chef d’alors, André Juchault avait laissé la baguette pour le banjo.



2°) STRAVINSKY Ebony Concerto Benny Goodman Clarinette et le Columbia jazz ensemble Sous la direction du compositeur.
À l’origine, la pièce avait été composée pour l’orchestre de Woody Hermann, il est amusant devoir ici le rôle du soliste tenu par un autre grand du jazz qui avait créé La création du monde de Darius Milhaud.

Les Amis Réunis peuvent légitimement être fiers des formations que sous la houlette du regretté André Juchault ils ont dispensées ; de leurs rangs sont sortis plusieurs professeurs de musique mais aussi de grands musiciens ainsi le corniste internationalement salué Hervé Joulain.
Un autre de leurs élèves Jean Noël Bonmort sera invité du festival.


3°F. STRAUSS (1822- 1905) Notturno OP.7 Alice ADER / Hervé JOULAIN
Une pièce emblématique composée par un praticien de cet instrument.
Je ne suis pas peu fier d’avoir suscité la rencontre de ces deux grands musiciens.


Samedi et dimanche dernier, les deux orchestres français préoccupés par la revisitation du répertoire classique et romantique étaient présents dans la région ;
à La Rochelle, dans l’acoustique peu généreuse de la Coursive, les Musiciens du Louvre-Grenoble* sous la direction de leur chef fondateur Marc Minkovski dans un programme où l’on devine la patte du très savant et intelligent Ivan Alexandre :
De Christoph Wilibald Gluck la très peu jouée musique du ballet de Don Juan , de Joseph Haydn la symphonie N°85 dite Reine de France dédiée à Marie Antoinette et une autre symphonie imaginaire constituée de fragments d’opéras de Rameau savamment agencés.
L’orchestre des Champs Elysées, en formation restreinte sous la conduite de son premier violon, Alessandro Moccia, lui retrouvait son jardin, l’abbaye aux Dames de Saintes ; Haydn la symphonie N°44 dite Funèbre et le concerto pour violoncelle en do majeur, en soliste, le justement couronné des Victoires de la musique J.G.Queyras et la symphonie N°29 de Mozart.
Queyras éblouissant mais modeste a su être un « primus inter pares » jouant les tutti avec son pupitre et exercer sur le public une fascination quasi hypnotique dans les parties solistes.
Deux manières de servir la musique une ostentatoire ne manquant pas d’éclat de Marc Minkovski, l’autre plus marquée du sceau de l’intériorité des musiciens d’Herreweghe, (chez qui Minkovski fut bassoniste**) et qui en la circonstance , cela était tangible donnaient vraiment le meilleur d’eux même pour leur collègue



4° J. S BACH allemande 2°suite pour violoncelle seul J.G. QUEYRAS
Choisie pour son bis dimanche.
*même si cela est ridicule cela vaut mieux que le Louvre Abu Dhabi même si là aussi c’est problème gros sous
**systématiquement omis dans les biographie, il était né pour être chef

3 commentaires:

Anonyme a dit…

JE cherche vaienement votre référence de l'image photo chaine de montagne en construction..............
pouvez-vs préciser?

Anonyme a dit…

Monsieur, habituellement vous n'êtes pas avare d'informations aussi pouvez-vous nous dire de qui est cette photo de chaînes de montagnes enneigées en voie de construction?les légendes sont un dû à l'artiste.

Jacques Polvorinos a dit…

Je suis désolé mais cette image m'a été envoyée par un ami qui n'en connaissait pas l'origine
Mais il savait qu'en Suisse on peut décrocher la lune!