vendredi 14 août 2009

ÉMISSION DU 14 AOÜT






1°) SCARLATTI K 276 SCOTT ROSS
Allegro en fa majeur
Le dernier mouvement mouvement du triptyque annoncé la semaine dernière.
En fait on se promène en mineur et l'on ne retrouve la tonalité initiale que dans laes dernières mesures.
Dixièmes soirées lyriques de Sanxay : Aïda, opéra de Verdi ...

.www.operasanxay.fr

Ce soir la dernière représentation de cet Opéra de Verdi créé le 24 décembre 1871.
Nous aurons le privilège d'y être ,on vous racontera .
Assister à un opéra c'est se créer des souvenirs pour la vie. Vous oublierez les centaines de soirées passées devant un écran, vous n'oublierez jamais un grand opéra dont vous avez eu le bonheur d'être le spectateur.
Aïda et Michel Léiris .
On sait la passion que Léiris portait à l'opéra qui irrigue toute son œuvre.
J'ai décidé de relever dans celle-ci ce qui concerne Aïda

Quelques remarques à propos d'Aïda relevées dans OPERRATIQUES :



"Chez Verdi , le souci de l'espace va parfois jusqu'à la division matérielle de la scène : ... le caveau du dernier acte d'Aïda ( en bas Aïda et Radamés, en haut Amneris chantant et les prêtresses dansant en deux styles qui s'opposent)
Érotisme : C'est dans la mesure où il est pièce à grand spectacle que l'érotisme intervient dans le « grand opéra »... les danses lascives des esclaves , prêtresses ou captives. Mais tout cela restye assez innocent et n'est finalement , guère autrec chose que du Châtelet pour adultes .
Aïda opéra engagé:
Anticléricalisme (rôle terrible des prêtres, qui réclament la mise à mort des prisonniers éthiopiens, se montrent impitoyables à l'égard de Radamés, au dernier acte du drame triomphent dans le monde solaire d'en haut tandis que Radamés et Aïda étouffent dans le monde nocturne d'en bas )
Exotisme plus ou moins exploité musicalement
Triomphe de l'amour mais que les deux amants accomplissent par la mort
Renata Tebaldi à l'Opéra de Paris
Quelque chose comme Fausdto Coppi, tel que je l'ai vu à Cannes peu avant l'arrivée d'une étape du Tour de France : le visage sec et reposé, les cheveux bien coiffés et gominés, roulant loin devant le gros de ses concurrents tous suants, hâves et empoussiérés. Sa voix, à elle , domine avec aisance l'orchestre même tonitruant et s'amenuise parfois , sans solution de continuité, en des pianissimi parfaitement distincts et jamais détimbrés. Une seule coulée sonore , constamment musicale et passant sans à-coups du plus grave au plus aigu, du plus sourd au plus éclatant .Aux moments d'émotion, on l'entend respirer. Répondant aux ovations elle salue , bonne fille, sa main adressant au public des petits gestes mutins .


2°) Aïda :Ritorna vincitor RENATA TEBALDI /KARAJAN Vienne 1960

Dans LA RÈGLE DU JEU Fourbis
Les grottes des Baux de Provence ressemblent à des sanctuaires égyptiens et font penser au caveau où agonisent emmurés au dernier acte d'Aïda le jeune officier du pharaon et la captive éthiopienne qui est devenue son amante
Leiris va jus qu'à donner pour titre à l'un des chapitres de Fourbis l'incipit d'un air de cet opéra
Vedi di morte l'angelo
Radiante a noi si opresa
chantent suavement Radamès et Aïda, presque joyeux quoique à demi morts d'asphyxie dans leur caveau funèbre ; comme si, au sein des ténèbres où l'amour les illumine, ces deux amants – tels que jusqu'à présent, toutefois, on n'en a guère rencontré hors les romans et opéras – imaginaient sous l'aspect éclatant d'un unique archange cette brûlure qu'Aïda aura été, du moins, pour Radamès et Radamès pour Aïda.
1948-1955


Dans LA RÈGLE DU JEU Frêle bruit
Gisant dans mon underground depuis longtemps mais revenu à la surface il y a peu, ce modèle possible du nom de la petite ville : « Wiesengrund », vocable dont, en le réduisant à l'initiale, le philosophe et musicologue Theodore W. Adorno faisait précéder son patronyme et qui était le nom de sa mère,* une cantatrice, je crois. Un souvenir d'enthousiasme partagé (effet d'une commune afición chauffée à blanc par sa réverbération de l'un à l'autre de ceux qu'elle habite) m'attache à la figure replète de ce passionné d'opéra italien autant que de musique sérielle : chez l'ami, lui aussi disparu, avec qui je pris tant de plaisir à pénétrer clandestinement dans la salle presque déserte de la Scala un matin de répétition, je l'ai entendu un soir chanter le duo des emmurés du dernier acte d'Aida, à lui seul soprano et ténor que – mi-fou d'extase – il accompagnait au piano en dodelinant de la tête un peu ridiculement.
*Sa mère avait chanté sous son nom de jeune fille , Maria Calvelli.




3°) VERDI Qui Radames verra IDEM SUPRA.


Leiris aimait aussi beaucoup Satie, il écrivit à son propos "

Satie minimisa souvent ses compositions grâce à des titres ou des indications burlesques."


4)° SATIE les trois valses du précieux dégoûté D'abord par ALDO CICCOLINI piano, puis par TEODORO ANZELLOTTI

2 commentaires:

Anonyme a dit…

France Culture le matin, à l'écoute de Simenon, France 2 l'AM, avec Maigret, des variations de Beethoven ... un canapé, la fraîcheur de la maison ... Un bel été enfin ...

Anonyme a dit…

Des variations ... jouées par Plamena Mangova ...