jeudi 18 février 2010

ÉMISSION DU 19 FÉVRIER

1°) SCARLATTI K 303 SCOTT ROSS .
Allegro en ut mineur
La même cellule rythmique répétée .

2°) SCARLATTI K 303 W.HOROWITZ
À l'époque c'était le catalogue Longo et cette sonate portait le N°9



3°LANDINI Che cosa e quest'amor MALA PUNICA


Une question qui préoccupe depuis longemps...
Arcana a eu la bonne idée de rendre à nouveau accessibles les très beaux enregistrements consacrés à l'ars subtilior par Pedro Memelsdoff savant et beau flutiste argentin.
Un extrême raffinement et la voix merveilleusement conduite de Jill Feldman



4°) FRANÇOIS SERVAIS (1807-1866) Souvenir d'Anvers D. POSKIN &L'ENSEMBLE ROSAMUNDE


De Servais je ne connaissais que le violoncelle, un stradivarius que jouait Anner Bylsma .
C'est la première fois que cette pièce fait l'objet d'un enregistrement sur CD
Ce fut un soliste compositeur très prisé de toute l'Europe ; son fils Franz fit une immense carrière.
Sa petite fille, Misia Sert devint la reine du tout Paris.

Illustration :Misia Sert portraiturée par Toulouse Lautrec sous le nom de Misia et dans le texte qui suit par Paul Morand:
"Misia, non pas telle que ses faibles Mémoires la recomposent, mais telle qu'elle exista : effervescente de joie ou de fureur, originale et emprunteuse, récolteuse de génies, tous amoureux d'elle : Vuillard, Bonnard, Renoir, Stravinsky, Picasso...collectionneuse de coeurs et d'arbres Ming en quartz rose; lançant ses lubies, devenues des modes aussitôt exploitées (...) Misia, reine du baroque moderne, ayant organisé sa vie dans le bizarre, dans la nacre, dans le burgau; Misia boudeuse, artificieuse, géniale dans la perfidie, raffinée dans la cruauté (...). Elle excitait le génie comme certains rois savent fabriquer des vainqueurs, rien que par la vibration de son être (...) Forte comme la vie chevillée en elle, avare, généreuse, enjôleuse, brigande, subtile, commerçante, plus Mme Verdurin que la vraie, prisant et méprisant hommes et femmes, du premier coup d'oeil (...) Misia aussi capitonnée qu'un sopha, mais si vous aspiriez au repos, un sopha qui risquait de vous envoyer au diable (...) avec elle, il fallait faire vite".
Paul Morand "Venises", Gallimard, 1971, pp. 113 et 114.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L'interprétation au piano de la sonate de Scarlatti résonne comme un chant d'oiseau :la grive en fut l'écho qui, à la tombée du jour ,donnait son alerte au printemps .