vendredi 16 juillet 2010





1°) SCARLATTI K 324 SCOTT ROSS .
Andante en sol majeur
Pas évident pour la main gauche, disent les spécialistes.
« J'ai enfin rencontré un homme de bon sens, il pense comme moi ! » écrivait Stendhal .
Renaud Machart, le critique du Monde, a déjà écrit et admirablement ce que je pensais de Saintes.
Comme nous, il est élogieux sur la programmation concoctée par Stéphane Maciejewski.
Comme lui nous regrettons certains « ratages » :
« le concert des Talens lyriques, de Christophe Rousset (le 12 juillet), dont les membres jouaient Les Nations, de François Couperin (1668-1733), était navrant, court de vue, de pensée, de phrasé, de son ; le programme Josquin des Prés (ca. 1450-1521) de Philippe Herreweghe, à la tête de son ensemble, le Collegium vocale de Gand (le 13 juillet), dénotait une direction univoque, une intonation banale et un son monochrome - défauts rarement relevés chez le chef belge - dans une musique qui lui va tellement moins bien que tant d'autres répertoires postérieurs dans lesquels son expertise et sa singularité éclatent. »
Étant donné ce qu'il en dit ainsi que d'autres espions qualifiés, je rage d'avoir brossé* le récitaldu pianiste Adam Laloum, la prestation du quatuor Matangi dont la répétition m'avait enchanté.
Comme lui, « on retiendra en revanche l'intelligence, la hauteur de vue et l'extrême poésie du toucher de la pianiste franco-chinoise Zhu Xiao mei dans les Variations Goldberg de Bach (en dépit de deux graves problèmes de mémoire qui l'on fait "nager" quelques instants, le 13 juillet),... Et l'exceptionnel récital de Carolyn Sampson : voix d'une santé enviable, musicalité subtile, capacité à déranger le silence pour de vraies et poétiques raisons, qui est le propre des grands musiciens, quel que soit le répertoire, et la raison d'être fondamentale de toute musique. »
2°)MERULA Canzonetta spirituale sopra alla nonna CAROLYN SAMPSON & MATTHEW WADSWORTH Luth.
Extrait d'un récital à Wigmore Hall, Londres, enregistré le 7 /12/ 2008.
Aussi émouvante dans les oeuvres de Finzi, Delius , Copland, Bernstein compositeurs du XX que dans cette berceuse tragique du XVII
3°) BACH cantate N°082 Ich habe Genung PETER KOOY/ P. HERREWEGHE
Malgré la qualité de Damien Guillon (alto) et de ses musiciens, malgré les solides arguments musicologiques la version pour basse conserve ma préférence.
*belgicisme pour manquer sécher.
Les bonheurs se suivent se chevauchent parfois le mélomane ne sait où donner des oreilles, puisqu'après Saintes vous devrez aller découvrir les propositions de Fabrice Gregorutti pour le festival ArtenetrA de Celles cette année. Sous ce curieux palindrome se cache une programmation inventive: http://www.artenetra.com/

Dès demain Samedi 17 juillet 17h et 21h
Gabriel Fauré
1er quatuor avec piano
Camille Saint-Saëns
Le Carnaval des animaux Marie- Christine Barrault récitante
En prélude aux concerts consacrés à Chopin les 6 &7 août par Anne Queffelec et Eugen Indjic


4°)CHOPIN sonate N° 3 scherzo EUGEN INDJIC.

Un extrait du concert donné à ce même festival le 5/ 8/ 2008

Illustration : Abbatiale de Celles sur Belle

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Ne s'agit-il pas plutôt de la cantate 82 "Ich habe genug" ?
Labello.

Jacques Polvorinos a dit…

Vous avez raison !
Je rectifie immédiatement.
Veuillez excuser cette faute d'inattention.
Merci.

Anonyme a dit…

"genug" et non pas "genung" !:-)
L.

Anonyme a dit…

Qu'importe à nos oreilles les chiffres et les lettres .
Pour labello , boâ dormant

Anonyme a dit…

"qu'importent" !;-)

Anonyme a dit…

Le tort de laisser s'échapper le "n" et le "t" du clavier . Les petits malins sont venus vous chatouiller les doigts et ...vous les avez frappés . Est-ce bien ce qu'ils méritaient ,vous croyez?